Dossiers de Presse









·      Dossier de Presse :

 

·       Article paru le 26/11/2010 dans le Journal de Saône et Loire

"Sélénor dans les allées du salon du livre"
((De gauche à droite : Jérémie, Tamlynn, Romain Billot, Maxime Lhenry et Sarah Hubert-Marquez.)

« L'association Sélénor, fondée à Dijon par deux jeunes mesvriens, Romain Billot, Maxime Lhenry, et présidée par Sarah Hubert-Marquez, participait pour la première fois au salon du livre d'Étang. Elle y présentait les numéros de sa publication trimestrielle (5 à ce jour) : Freaks Corp, opus d'une soixantaine de pages dédié au fantastique et à la science-fiction.
Sélénor et Freaks sont ouverts à toutes formes de productions artistiques, des auteurs de renommée nationale n'hésitant pas à collaborer pour mieux mettre en lumière les jeunes talents, qu'ils soient écrivains, illustrateurs, dessinateurs, etc.
Dimanche, l'association avait invité sur son stand le dessinateur Jérémie Fleury et Marie-Ange Pigot, qui écrit aussi sous le pseudonyme de Tamlynn. Elle y présentait ses deux ouvrages "Le Funambule des Cœurs" et "Le Piéton des Étoiles". L'accueil que leur ont réservé les organisateurs et les visiteurs les a ravis. »

G. L. (CLP)

·Article paru dans le journal de Saône-et-Loire le 14/11/2010

« Le cinquième opus de «Freaks Corp» est sorti »

(Soirée de lancement du N°5 au Sé Bar à Dijon pour Hallowen
De GàD : Sarah Hubert-Marquez, Romain Billot, Simon Nony et Maxime Lhenry)

L’équipe de Sélénor présente le dernier numéro. Photo DR
"Il y a tout juste un an, Sélénor sortait le numéro 1 de la revue de l’étrange et de l’imaginaire après un premier coup d’essai publié en été 2009.
Depuis, Freaks Corp a eu la chance d’accueillir dans ses pages de très nombreux artistes, dont nombre de professionnels qui permettent ainsi aux jeunes talents de sortir de l’ombre.
Ce trimestre, la Freaks Corp invite les lecteurs à une véritable « monstrueuse parade » en compagnie d’artistes de renoms, d’illustrateurs et d’écrivains venus de France, Belgique, Grèce, Canada, afin de partager leur amour commun du bizarre et de la différence.
Avec, un dossier « Coin de l’étrange » entièrement consacré à la douloureuse existence de ces vrais « monstres de foire », exploités et exhibés pour satisfaire un public en mal de sensations fortes.
Des poèmes, quatre nouvelles, où il est question de sœurs siamoises, de tueurs en série, d’une bande de mystérieux freaks placés sous haute surveillance, d’un cannibale et un conte avec une petite souris aux mœurs bien particulières.
Deux interviews d’illustrateurs et les chroniques habituelles sont également au sommaire"

Guy Lhenry (CLP)

·      Article paru sur www.infos-dijon.com le 02 novembre 2010

LE DERNIER NUMERO DE « FREAKS CORP. » VIENT DE SORTIR : Une revue consacrée à l’étrange entièrement réalisée par des Dijonnais
(Sarah Hubert-Marquez, Maxim Lhenry et Romain Billot les pivots de la revue)

 « Freaks Corp. », la revue dijonnaise trimestrielle consacrée à l’étrange vient de sortir son 5e numéro. Mais qui se cache derrière ce projet, qui mêle l’art graphique et la littérature, toujours avec une pointe d’humour ? Réponses avec les trois « pivots » de « Freaks Corp. ». 
Le fantastique et l’étrange ont toujours le même succès auprès du grand public. Des dragons aux extra-terrestres, en passant par les super-héros ou les vaisseaux spatiaux, ils sont tous présents dans la revue dijonnaise « Freaks Corp. ». Une revue qui vient de sortir son dernier numéro, le 5e, en vente depuis le 30 octobre. Mais qui sont ses concepteurs ? Trois Dijonnais, passionnés, qui ont, par leur enthousiasme et leur énergie, réussi à convaincre des grands noms de la littérature et de la BD à « signer » dans Freaks Corp. Notamment, Jean-Louis Thouard, le dessinateur dijonnais édité dans la grande maison Casterman, qui participe au dernier numéro (lire encadré).

Derrière cette revue, une association, dans le bon sens du terme

La revue est éditée par l’association dijonnaise, Sélénor. « Elle a pour but la promotion et la diffusion d’un collectif d’artistes, auteurs, peintres et graphistes ou encore photographes, tous liés par l’univers fantastique », explique Sarah Hubert-Marquez, présidente de Sélénor. Voilà pour le « terreau de base ». Mais il manquait encore deux pièces au « puzzle ». C’est là qu’intervient Romain Billot, aujourd’hui rédacteur-en-chef de la revue. « J’ai eu l’idée de ce projet il y a plusieurs années, en 2001. A l’époque, j’étais étudiant en lettres. J’étais passionné par ces univers depuis très longtemps. Je savais déjà, à l’époque, que je ne deviendrai pas professeur de lettres. Donc j’étais plutôt concentré sur des projets personnels. J’avais même réalisé un petit fanzine». Il y avait déjà un cadre associatif, un animateur avec des idées. Mais, manquait encore une personne capable de réaliser concrètement une revue et donc, capable de la mettre en page. C’est là qu’intervient le 3e larron, par ailleurs ami d’enfance de Romain Billot. Maxime Lhenry était à l’époque secrétaire de rédaction dans un journal local : « j’arrivais en fin de contrat. Justement, je m’occupais de mise en page. Je me suis lancé dans ce projet avec Sarah et Romain ».

Les ingrédients sont réunis

Les trois dijonnais se répartissent les tâches et sont rapidement opérationnels. Un « pilote », ou « n° zéro » sort en juin 2009. « L’idée, c’était déjà d’avoir quelque chose de concret à présenter aux artistes qui nous intéressaient », expliquent-ils. Ainsi, son « pilote » sous le bras, Romain Billot part sillonner les très nombreux salons du livre ou se retrouvent les auteurs en vue et les dessinateurs. « C’est ainsi que j’ai rencontré par exemple Jean-Pierre Favard, un écrivain de Dole ou le Parisien Pierre Brulhet », raconte Romain. Des « noms qui parlent », dans le milieu. Enthousiasmées par le travail de l’association, « Freaks Corp. » réussi à convaincre ainsi ces premières grandes signatures. C’est grâce à ce travail d’approche que le premier numéro de Freaks Corps sort en octobre 2009, directement édité à 500 exemplaires. Avec des dessins, des textes, mais aussi des interviews. De quoi combler tous les amateurs, en gardant un créneau certes spécifiques, mais aussi rassembleur.

 Une envie de se professionnaliser en gardant l'esprit de camaraderie

Depuis, le trimestriel a enchainé les numéros, dont ce dernier exemplaire, daté du 30 octobre. « Mais ce que nous voulons, c’est réussi à garder ce mélange entre les grands noms et les « petits jeunes » qui essayent de se faire connaître », détaille Romain. « Car les auteurs aiment cet esprit de camaraderie qui règne dans la revue. Car, à côtés d’auteurs parisiens, nous aimons bien mettre en avant des jeunes, comme il y en a de nombreux dans la région. Et il y a beaucoup de talents à Dijon ! », clame le trio. C’est sans doute cet enthousiasme débordant qui a également séduit leur imprimeur, S2E Impressions, basé à Marsannay-la-Côte : « il est très " pro ". Et n’hésite pas à faire un gros travail, dans la relecture des textes par exemple. Il est presque aussi impliqué que nous », estiment-ils.

Des lecteurs dans le monde entier

Et des libraires dijonnais ont également eu un « coup de cœur » pour ces dijonnais, « amateurs » sur le papier, mais déjà très « pros » dans les faits. Ciel Rouge, Gilbert et Joseph, par exemple, sont dans les points de vente où l’on peut trouver Freaks Corp. Sur les 500 exemplaires édités à chaque fois, plus de la moitié sont facilement vendus. La clientèle est dijonnaise, mais pas que : « Avec Internet, nous recevons des commandes qui viennent de Suisse, du Québec, d’Allemagne, d’Italie, etc. », commente Sarah Hubert-Marquez. Alors, prêts à « dévorer le monde », les Dijonnais ? « Non, pas du tout. Le but de tout ça, ce n’est pas de gagner beaucoup d’argent. C’est surtout continuer à éditer cette revue. On aimerait bien avoir les moyens de se professionnaliser bien sûr. Mais, nous garderons cet esprit, ce côté humain. Car c’est ce qui plaît aux artistes invités et nous voulons le conserver », insiste Romain Billot. Une mentalité saine, pour une équipe qui a réussi à conserver ses rêves d’enfants, en les intégrant dans un projet « adulte ».

Bruno LEDION

· Article paru sur RANA TOAD, la Mare aux livres, 05 octobre 2010   http://ranatoad.blogspot.com/

Freaks corp. n°4 spécial science-fiction

Au programme de ce 4ème numéro:

- des chroniques: le coin du vidéophage avec ses critiques de films cultes comme District 9, Blade Runner ou Soleil Vert, un historique du Space Rock avec l'exemple du groupe Hawkwind et la bibliothèque de Freaks avec des critiques de livres et de bds comme Mémoires d'outre-espace de Bilal ou Apocalypse, les plus grands naissent posthumes (tome 1) de Loïc Malnati.

-des nouvelles:
Dans Ne me plaignez pas trop Hans Delrue imagine un monde post apocalyptique d'après le réchauffement planétaire. La disette pousse les humains à se vendre sur le Marché des corps. Mais notre héros est content d'être pris comme navigateur sur un vaisseau. L'auteur parvient à amener une fin franchement inattendue par le morceau choisi par l'équipage et la fonction qui lui est allouée!
Dans Luxuria Patrium Céline Weber dépeint un monde dans lequel les implants sont devenus communs, comme dans le film Repo men avec Jude Law et Forest Whitaker. On peut alors choisir sa mort par extraction dans un contexte pas désagréable!
Dans L'éléphant Charles Bitterson décrit l'observation d'étoiles par un narrateur attiré de façon indéfinissable par un trou noir, ou une chose.
Enfin dans Incident de parcours Jean-Pierre Favard décrit le retour des émotions humaines chez un pilote et une scientifique isolés dans un vaisseau. Cette redécouverte soudaine et inattendue pourrait-elle se transformer en une épidémie capable de se propager à tout l'équipage?

-un poème:
Dans Métropolis Romain Billot (qui n'est autre que le rédacteur en chef de du fanzine) décrit la vision d'une femme droïde qui observe un monde en déliquescence et décide de se mettre hors service afin de savoir ce qu'il adviendra lorsque les hommes auront fini de s'entretuer. Un poème à la prose libre très émouvant.

-un portrait de l'artiste Vincent Dutrait

-le coin de l'étrange:
avec les habituels mots-mélés (juste un petit bémol pour dire qu'il est dommage que l'image de fond prenne autant le pas sur le jeu en lui-même qui est pour le coup un peu dur à finir si on n'a pas de très bon yeux), un quizz instructif sur les "découvertes du futur", l'habituelle rubriques sur les parodies de petites annonces "faux et usage de faux" et un dossier spécial ovni.

et enfin des illustrateurs que j'apprécie toujours autant!
Christophe Sivet, Mandy, Kerast, Yoz, Sandman, Geoffroy Hassoun et Loïc Malnati.

  •  Article paru dans Le Journal de Saône et Loire le 10/03/2010

« La revue de tous les talents »

 
Le triumvirat de la Freaks Corp, GàD Sarah Hubert Marquez, Maxime Lhenry
et Romain Billot.


Sarah Hubert-Marquez, la présidente de l'association, Maxime Lhenry, directeur de publication et Romain Billot, rédacteur en chef, en conférence de rédaction pour préparer le troisième numéro de Freaks Corp.

Depuis quelques semaines, une nouvelle publication a pointé sa une dans les kiosques bourguignons. Elle est sortie de l'imagination de jeunes dijonnais originaires de Saône-et-Loire très attirés par toutes les formes d'expressions artistiques. Nous les avons rencontrés.

Pourquoi avez-vous créé Freaks ?


Nous avons d'abord créé l'association Sélénor pour faire se rencontrer les artistes en créant des évènements, des expositions. C'est le domaine du département « Art K'A Dit ». Freaks Corp est le fanzine du département littéraire qui est un moyen de porter l'ensemble des créateurs à la connaissance de tous. Cette publication est ouverte à tous les genres, sans exclusion, aventure, polar, fantasy, histoire de l'art, culture, dérision. C'est en cela que Freaks est la revue de l'étrange et de l'imaginaire et suscite la curiosité.

Qu'est ce qui fait son originalité ?


C'est la diversité du contenu, mais c'est avant tout une vitrine pour faire connaître les artistes. Notre but est de les faire travailler entre eux. Par exemple, Freaks a déjà fait entrer en contact un écrivain et un illustrateur qui vont maintenant collaborer. Ainsi l'auteur Jean-Pierre Favard et Senyphine l'illustratrice se sont connus par le biais du numéro un. Elle va illustrer son prochain roman.

Les amateurs de talent ont ainsi accès aux personnalités plus connues. On a une chance énorme de travailler avec des passionnés et on a besoin des professionnels pour mettre en valeur les jeunes artistes. Ils collaborent gracieusement et nous sommes leur support, c'est un fonctionnement simple et en même temps un plaisir d'échanger et de progresser au contact des autres.

Avec la sortie du numéro 2, nous approchons du produit attendu. D'ailleurs, un auteur comme Pierre Brulhet présent dans le numéro 1 reviendra dans le prochain. Ce troisième numéro sera un spécial « Fantasy » avec notamment un conte inédit des frères Souillé, les amateurs apprécieront.

Qu'en pensent vos lecteurs ?


Visiblement, ils apprécient de plus en plus. Imprimées en format A5 très pratique, les 54 pages de Freaks se feuillettent rapidement. C'est un moyen d'accès rapide aux talents des créateurs. Nous avons amélioré la qualité et la mise en page et au vu des échos récoltés sur différents salons, nous sommes pris au sérieux par les artistes et les professionnels.

Avec le numéro trois dont la sortie est prévue fin avril 2010, nous devrions atteindre le régime de croisière. Mais nous sommes tous bénévoles et nous manquons de moyens et de soutiens. Pour poursuivre il faut absolument que de nouveaux lecteurs nous rejoignent. Notre passion dévorante a besoin d'eux pour continuer à s'exprimer hors des sentiers battus. Il faut que l'aventure puisse se poursuivre.

G. L. (CLP)

·      Article paru dans le journal de Saône et Loire le 22/08/2010

« Freaks Corp  n°4 est en vente »

Avec le quatrième numéro de « Freaks Corp », le magazine de l'étrange et del'imaginaire, les jeunes créateurs de l'association Sélénor poursuivent l'aventure. Nous avons rencontré ses créateurs.
« C'est un nouveau numéro dans lequel nous avons mis toute notre énergie pour plaire aux amateurs de science-fiction. Avec notamment quatre nouvelles inédites de Hans Delrue, Céline Weber, Charles Bitterson et Jean Pierre Favard, sur lesquelles les illustrateurs ont fait des prouesses. »
Citons Olivier Villoingt, Yoz (Johann Bodin), Jimmy Kerast, Nemo Sandman, Mandy, Christophe Sivet, Geoffroy Hassoun.
Cette fois, les dossiers délivrent les secrets des Ovni dans le coin del'étrange signé Sarah Hubert-Marquez, sans oublier les arcanes du SpaceRock.
Le portrait d'artistes est cette fois consacré à Vincent Dutrait. Ce numéro spécial science-fiction comporte évidemment la rubrique à Zal, nouvelle mouture et puis, il offre en cadeau, un magnifique poster de Yoz.
G. L. (CLP)




·       Article paru sur Psychovision.net par Peggy Van Peteghem http://www.psychovision.net/livres/critiques/fiche/807-freaks-corp-n3

Ce troisième numéro de la revue "Freaks Corp." constitue ma première incursion chez cette toute jeune revue qui vient égayer le paysage de l'imaginaire. Elle fait finalement assez penser à la revue Black Mamba,bien que chacune ait sa spécificité, et bien loin de jouer sur le même tableau, les deux revues sont assez complémentaires et viennent enrichir le panorama des amoureux d'imaginaire que nous sommes,toujours en quête de nouveaux médias ! Au sommaire de ce troisième numéro, trois nouvelles, deux dossiers, l'un sur un lieu mystérieux de France et l'autre sur un groupe musical, des portraits sous forme de biographie et d'interview, un poème et d'amusantes petits rubriques avec anecdotes, quizz et chroniques. Le tout pour 3€90, pourquoi se  priver ??
Ce numéro s'ouvre sur la rubrique "le coin duvidéophage" avec une bonne sélection de chroniques de classiques de la fantasy, du "Labyrinthe de Pan" à "Tideland" en passant par les incontournables "l'Histoire sans fin" ou "Conan le Barbare". Une bonne entrée en matière pour nous entrainer bientôt vers la première nouvelle du numéro, "Les Frères Siamois" écrite par les deux frères Laurent et Olivier Souillé. Un bien joli conte macabre superbement illustré par Senyphine, une belle incursion dans un monde gris et triste, où règnent la mélancolie et le mal-être. Un beau conte un brin cruel...Vient ensuite un large dossier sur le groupe "The Legendary Pink Dots", un groupe culte mélangeant rock gothique et psychédélisme. Une bonne idée que de présenter un groupe de rock dans une revue d'imaginaire ! S'ensuit une bien agréable interview avec le grand Pascal Moguerou, un entretien toute en simplicité, très agréable à lire pour découvrir le maître de féerie, avant de s'amuser avec un quizz (pas évident du tout!) et la rubrique à Zal. Les amateurs de poésie ne seront pas en reste puisqu'un poème d'Albert Samain, "Vision", vient s'étendre en double page, très bien mis en valeur par une police large et une bien belle illustration de fond. Et d'ailleurs, s'il ya bien quelque chose qu'il faut noter à ce stade de notre découverte de la revue, c'est la beauté des illustrations. Yoz, Senyphine, Yoann Lossel (qui nous offre une très belle double page), Erwann Seure-Le Bihan ou Olivier Villoingt,autant de noms qui viennent illustrer les mots de Freaks corp, pour le plus grand plaisir de nos mirettes !On enchaîne ensuite avec unbien intéressant dossier sur le Château de Maulnes et ses mystères. Ce château situé dans l'Yonne à Cruzy-le-Chastel recélerait en effet bien des secrets et des légendes, autant liés à son architecture si étrange et symbolique qu'à l'histoire de Mélusine... Voilà donc un dossier bien passionnant ! Je ne peux qu'applaudir à deux mains l'idée d'intégrer un dossier sur les lieux mystérieux de France dans cette revue. Freaks corp est complet et intéressant, cela se confirme de page en pages ! On retourne ensuite dans les nouvelles avec l'excellent texte de Julien Delorme, "Le dernier voyage de Bran". Bran, le premier Roi, voit les hommes et le temps passer, jusqu'au moment où l'heure vient enfin d'honorer la promesse faite à Merrin, l'ami des premiers âges du monde...Un fort beau texte, empreint de mythes, de contemplation et de mélancolie. Un bien beau texte ! On enchaîne ensuite avec un second portrait, cette fois celui de Ludovic Blay, le sculpteur de l'imaginaire qui crée des créatures fabuleuses à partir de simples fils de fer. Un portrait de l'artiste sous forme de biographie, mais on pourra peut-être simplement reprocher à ce portrait de reprendre la présentation de Ludovic Blay qu'on peut lire un peu partout... j'aurais aimé lire un entretien ou une prose un peu plus personnelle sur cet artiste que j'affectionne tout particulièrement. Mais le portrait est là, et c'est déjà très bien ! Et c'est déjà presque le moment de refermer ce troisième numéro de Freaks corp, mais heureusement c'est sur un dernier texte que nous allons le refermer, et non des moindres:"Darkrün" de Pierre Brulhet, ou une course contre la montre et contre la mort, une course très spéciale dans un désert où le danger guette à chaque pas. Un texte haletant et sans temps mort, de la fantasy originale et de qualité ! Mais voilà, ne reste déjà plus que quelques petites chroniques à lire et c'est déjà la fin...
Mais je ne regrette pas mon voyage, il fut hautement divertissant et de très grande qualité ! J'ai découvert ici une nouvelle revue qui a tout mon respect et mon estime, une revue qui nous parle de l'imaginaire et de ses acteurs, de mystère et de musique, de féerie et de littérature et qui offre une vitrine de qualité à des artistes connus ou non, qu'ils soient auteurs ou illustrateurs. Ce numéro 3 était mon premier numéro, mais assurément pas mon dernier ! Bravo l'association Sélénor et merci pour cette revue !
Note: 8/10

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·        Article Paru sur RANA TOAD, la Mare aux livres, le 18/02/2010 http://ranatoad.blogspot.com/

Freaks Corp N°2

Pour leur deuxième numéro l'équipe de Freaks Corp (chronique du premier numéro) adopte une mise en page plus fluide donnant une fois de plus la part belle aux jeunes auteurs avec quatre nouvelles abordant des thèmes fantastiques au délicieux ton d'humour noir.

On retrouve aussi les rubriques,comme dans le numéro précédent de cette revue trimestrielle, chroniques, avec des critiques courtes de dvd, un portrait du groupe Gossip et ses influences musicales, ainsi que des critiques de livres et de revues et fanzines, un poème, des portraits des artistes Scenocosme et Alice Locoge ainsi qu'un "Coin de l'étrange" avec un article sur les civilisations englouties, des mots-mêlés thématiques, un quiz de culture générale sur la ville de Beaune et plein d'anecdotes et d'annonces parodiques.

Mais s'il l'on ne devait retenir qu'un seul aspect de ce nouveau numéro cela serait la qualité des illustrateurs mis en avant comme

Georgia Caldera
Zao
Mandy
Zedeven
Aurélien Police
Lisa Di Marco
LostFish

Encore de belles découvertes grâce à cette association qui nous a fait l'honneur de venir présenter ce numéro à Place aux livres le 12 février.
Par Taly Lefevre

·Article paru dans le Journal de Saône et Loire, le 23/02/2010


Freaks, la revue de l'étrange

Ils ont usé leurs pantalons sur les bancs de la même école communale. Déjà enfants, ils étaient voisins, ils ont développé leur imaginaire en parallèle, dans les mêmes délires.
Romain Billot et Maxime Lhenry ont toujours eu l'imagination fertile. A la porte de l'adolescence déjà, la créativité fourmillait dans leur tête. Romain n'hésitait pas à emprunter la caméra familiale pour mettre en scène son premier film d'horreur, accessoirisé d'un œil de bœuf sanguinolent gracieusement cédé par le boucher du village. Bac en poche, les deux compères se sont alors retrouvés dans les amphis dijonnais, toujours à l'affut des bons plans du campus et alentours. Art plastique, littérature, musique, les tentations culturelles ne manquent pas. Des études musicales conduiront Maxime dans le monde la presse écrite. Romain pour sa part obtiendra un Master Lettres Modernes.
Au contact d'amis dijonnais vivant la même passion pour l'étrange et l'imaginaire, nos deux protagonistes créaient début 2009 à Dijon l'association Sélénor. Ils allaient enfin entrer dans le concret avec comme objectif de promouvoir et de diffuser des créations d'artistes pluridisciplinaires qui ont en commun un monde fantastique. Sélénor, qui souhaite rendre l'art accessible à tous, est ouverte à tous les jeunes créateurs. Et pour faire découvrir ces nouveaux talents, son département "Art K'A Dit" organise des expositions, tandis que le département littéraire "Freaks Corp" publie une revue. Et c'est là précisément que nos deux héros sévissent, Romain comme rédacteur en chef et Maxime comme directeur de publication. Freaks, la revue trimestrielle, après un numéro test vient de paraître à deux reprises et le fanzine connaît un très bon écho.
Il est vrai que cette publication joue plusieurs atouts, la qualité, l'originalité pour le prix modique de 3.90 €.

G.L

·        Article paru le 20/11/2009 dans le journal "Le Bien Public"

"Freaks engage un nouveau dialogue artistique à Dijon"


Rendre l'art accessible à tous et permettre à des artistes méconnus de bénéficier d'un support pour présenter leurs œuvres. C'est l'objectif de l'association Sélénor qui vient de lancer un nouveau trimestriel: "Freaks" autoproclamé "revue de l'étrange de Dijon"

« Chauffeur de bus à la retraite organise co-voiturage dans l’Yonne pour emmener vos enfants à l’école. Homme d’expérience et de confiance. Contacter le 03.89… ». Cette monstrueuse petite annonce vous a échappé ? Si vous êtes intrigués, jetez un coup d’œil au premier numéro du magazine Freaks, rubrique « Faux et usage de faux ». On y recherche également un ramasseur de flèches en soutien d’un club de tir à l’arc pour non-voyants…
Humour noir, dessins aux relents gothiques, portraits, nouvelles fantastiques et légendes bourguignonnes disséquées au scalpel… Pour le lancement de leur magazine, les membres de l’association Sélénor ont misé sur une ambiance psychédélique , période d’Halloween oblige dans une dizaine de points de vente à Dijon, est un premier aboutissement pour son rédacteur en chef Romain Billot, écrivain amateur et fondu d’art sous toutes ses formes.

Un moyen d’expression

« J’écris des textes depuis, plusieurs années et, il y a un an, j’ai eu l’envie de créer une revue afin de réunir plusieurs artistes et de leur permettre de s’exprimer librement. Nous nous adressons à des professionnels, mais aussi à des amateurs de tout horizon : peintres, dessinateurs, musiciens, écrivains, sculpteurs, photographes…Je pars du principe que tous les gens que l’on dit « bizarres » ont quelque chose à proposer et mon souhait était d’engager un véritable dialogue artistique à Dijon », explique-t-il.
En quelques mois, Romain Billot peaufine son projet et embarque sept de ses amis dans l’aventure. C’est ainsi que début 2009 naît l(association Sélénor. Huit compères qui forment un groupe divisé en deux pôles : l’un littéraire (Freaks Corporation), qui s’occupe exclusivement de la revue ; un autre davantage tourné vers les arts plastiques et qui développe toutes les activités satellites du magazine (sous l’entité Art K’a Dit). Quant à l’association, présidée par Sarah Hubert-Marquez, elle compte pour l’instant une cinquantaine d’adhérents. « Nous avons lancé un pilote au mois de juin, avec les moyens du bord, et nous avons vu que cela plaisait dans notre entourage. C’est là que nous avons décidé de passer aux choses sérieuses », poursuit Romain Billot. « Nous étions frustrés de voir qu’autant de personnes talentueuses restaient méconnues. Freaks est avant tout moyen d’expression pour eux, mais aussi l’occasion de se rencontrer, et, pourquoi pas, de collaborer sur des projets communs », ajoute Maxime Lhenry, directeur de publication.


Tisser un réseau


"Notre ambition est de tisser un réseau, notamment via des sites comme Facebook ou Myspace ; puis, peu à peu de créer une vraie émulation autour des artistes. D’abord à travers le magazine, dans lequel nous faisons paraître des œuvres qui nous sont soit envoyées sur Internet, soit spécialement conçues pour le numéro. Pour le premier opus, nous avons, par exemple, travaillé avec la peintre Zao ou encore l’auteur Jean-Pierre Favard. Nous nous adressons à un public très large et, en ce qui concerne le contenu, nous sommes ouverts à tout, pas uniquement des artistes régionaux. Ensuite, nous prévoyons d’organiser des manifestations en partenariat avec les artistes qui souhaitent aller plus loin. Cela peut être un concert, une exposition, ou même la diffusion d’un court métrage. »
Pour financer les 54 pages du trimestriel, les huit membres de Sélénor ont remué ciel et terre. « Convaincre des annonceurs d’investir dans ce genre de projet n’est pas aisé et nous tenons à remercier tous ceux qui nous ont soutenue », confirme Maxime Lhenry. « Pour l’instant nous sommes partis sur une parution trimestrielle mais, si cela fonctionne bien, nous envisageons par la suite d’en faire un mensuel. Quant aux revenus liés aux ventes de la revue, ils servent avant tout à financer l’impression et les bénéfices sont directement injectés dans l’association. »
Par Bertrand Lhote


·       Article paru dans YOZONE le cyberespace de l'imaginaire le 09/02/2010


Freaks n°1

La revue de l’étrange de Dijon
Trimestriel, fantastique et horreur, 54 pages, octobre 2009, 3,90€

Voici donc une nouvelle publication dans le genre. Après un numéro 0 en guise de test, l’équipe de Freakscorp (l’association Sélénor) est lancée.

Parlons peu mais parlons bien : le but de Sélénor est de promouvoir les artistes, tous média confondus, qui se passionnent pour l’étrange, et « Freaks » en est le reflet.

Citons à leur sommaire une page cinéma de genre, et le portrait de Rob Zombie ; deux dossiers musique très pointus ; et moult rubriques variées, de la recette de cuisine tordue et d’un humour grinçant (le facteur sauce rottweiler) aux fausses petites annonces (certaines à la limite du mauvais goût).
On appréciera les dossiers sur les mythes locaux, comme le château de Chastenay ou le quizz sur la ville de Tonnerre, tous deux en Bourgogne.
Le micro-dossier sur Halloween est plus anecdotique, celui sur les sorcières de Salem est par contre très bien écrit. Numéro automnal oblige, il s’agissait de thèmes de rigueur.

Trois nouvelles au programme :
Coté SF, “Recommandé avec A.R.” de Pierre Brulhet, est très courte, et d’un style assez plat, décevant à la lecture des 3 premières pages (sur 4 !). L’auteur maîtrise néanmoins son retournement final, aussi la brièveté de son texte, et l’absence d’explication de tout cela, en fait toute la saveur.

Le fantastique distillé par Jean-Pierre Favard dans “Mauvaises Vibrations” est captivant, et vaut très largement les films d’horreur portés aux nues ces dernières années. En à peine 5 pages, on assiste à une crise sociale, un retour à la sauvagerie et à l’instinct de conservation, avant un retournement de toute beauté (morbide).

Romain Billot délivre une dose d’épouvante avec “Jeux d’enfants”, sur un thème assez classique, celui du fantôme venu jouer à autrui le tour qui lui a coûté la vie. C’est cependant bien amené via une rivalité entre frères bien naturelle (qui a un petit frère un peu envahissant me comprend...), même si on éventera rapidement le mystère.

Un petit reproche graphique : certains fonds illustrés rendent la lecture de certaines pages assez difficile (notamment le haut de la 27, avec une sorte de crépi vert sale).
On notera quelques coquilles (dont page 41 : “il se leva d’un bon” et “découvert le poteau rose”, mémorables ; ou encore les notes de bas de page des dossiers... qui ne sont pas indiquées dans le texte...) mais bien moins qu’on s’y attendrait pour une revue débutante et associative. Comme quoi, la bonne volonté n’est pas affaire de moyens...

Le tout est illustré avec variété, en noir et en couleur, pour un magazine d’excellente facture.

Le numéro 2 est disponible en librairies dijonnaises depuis le 21 janvier (plus ou moins ; présent sur place la semaine suivante, toutes n’avaient pas été livrées, à mon grand dam, d’autant que la couverture est signée Aurélien Police, que vous connaissez déjà comme illustrateur de la collection Courants Noirs de Gulf Stream, dont nous vous vantons les mérites sur la Yozone).

Retrouvez toute l’actu de « Freaks » sur le blog de la revue avec aussi des nouvelles inédites, et plein d’autres trucs à faire frissonner...
Nicolas Soffray

·       Article publié sur le webzine de l'actualité de la littérature policière et du roman noir : "K-LIBRE" le 17/12/2009.


Freaks Corp Numéro pilote
Ce qu'il faut savoir sur la revue

Freaks Corporation est un fanzine qui "regroupe un ensemble d'ethnies invisibles ou silencieuse" et qui veut créer un rêve en commun et l'exprimer librement. Derrière cette idée hautement utopique, il y a un projet qui a mis du temps à voir le jour par l'entremise de l'association Sélénor.
Ne nous y trompons pas, les membres de l'association ne se prennent pas au sérieux. Il se murmure que ce sont néanmoins des outcasts, des freaks, en quelque sorte... Chaque numéro de la revue propose son lot de chroniques sur le cinéma, la musique, les livres et, chose plus rare, tout ce qui a trait à l'art, en général. Des nouvelles peuvent aussi s'immiscer. Le tout dans une maquette qui affirme à la revue son statut de fanzine : les polices de caractère peuvent changer d'une page à l'autre. De la gothique à la goulinante. Freaks Corporation est un véritable monstre, une offense à la beauté. Et c'est une des raisons pour se plonger dedans... L'autre raison, et c'est pour cela que nous en parlons sur k-libre, c'est que lorsqu'on se nomme "Freaks Corporation" - hommage au film de Browning -, l'on touche forcément à des genres chers à notre site !
Dans ce numéro pilote, l'équipe éditoriale nous donne un aperçu de ce que va être la ligne du fanzine, et s'établit d'ores et déjà comme une héritière de L'Os à moelle, le journal lancé par Francis Blanche avant la Seconde Guerre mondiale. Nous en voulons pour preuve ce petit encart à la rubrique Faits divers : "Drame à la fête foraine : un diabétique se suicide à la barbe à papa !!!" Et si vous n'êtes toujours pas convaincu, l'horoscope en fin de revue vous achèvera.
Entre un portrait vitriolé de Tim Burton et la description d'une peinture de Zao, des chroniques de films qui surfent sur les mauvais genres (Kafka, de Soderbergh), une interview speed rock tendance pogo oublieux du satanisme (dommage !) et, surtout, "le coin de l'étrange et du surnaturel" qui nous apprend que Dijon a abrité une rue des Tueurs... (ah oui, vous avez le droit à un inévitable quiz, il faut quand même être dijonnais ou avoir reçu pour Noël - le précédent - le Monopoly Dijon de votre oncle préféré). Parmi les chroniques livre, Le Magasin des suicides, de Jean Teulé ainsi que "La Trilogie du Mal", de Maxime Chattam nous ont interpelé.

Par Julien Védrenne
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